Des livres qui ont un lien avec la forêt ou l'arbre
Bûcherons – Mathias Bonneau
Mathias raconte sa vie de bûcheron dans une forêt tarnaise. Mathias Bonneau raconte le quotidien de ces hommes de l'ombre qui travaillent au plus près du vivant, entre respect du bois, rituels silencieux et rugosité du métier. À travers eux, on découvre une autre manière d'habiter le monde, d'y inscrire son corps et son souffle. Une œuvre puissante, presque tellurique, sur le lien entre humains et nature.
Aux arbres citoyens – Jean-Louis Étienne
Dans « Aux arbres citoyens », Jean-Louis Étienne nous convie à une immersion sensible au cœur des forêts, là où l'arbre devient bien plus qu'un simple végétal : un compagnon de route, un maître silencieux, un pilier du vivant. Explorateur des pôles et bâtisseur de cabanes dans son Tarn natal, Étienne partage une vie façonnée par le bois et la nature. Son récit, à la fois intime et documenté, célèbre le génie de l'arbre, ce « château d'eau entre la terre et le ciel », pourvoyeur d'oxygène, régulateur du climat et refuge de la biodiversité. À travers anecdotes personnelles et réflexions écologiques, il nous invite à renouer avec l'écosystème Terre, à écouter le souffle des forêts et à envisager l'arbre comme un allié pour l'avenir de l'humanité. Une œuvre vibrante, enracinée dans l'expérience, qui rappelle que protéger les arbres, c'est aussi préserver notre propre souffle.
Dans la forêt – Jean Hegland
Roman culte de la résilience, le roman suit deux sœurs adolescentes réfugiées dans leur maison familiale, en lisière de forêt, après l'effondrement de la civilisation. Ce texte lumineux explore la reconquête du lien au vivant, à soi, à l'autre, dans une nature redevenue maîtresse. Un roman à la fois écologique, initiatique et profondément humain, où la forêt devient un personnage central, nourricier et mystérieux.
L'homme qui sauvait des arbres – Thomas Brail
Ce récit engagé retrace le combat de Thomas Brail, arboriste et fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres, connu pour ses actions spectaculaires pour sauver des arbres menacés. Suspendu dans les cimes ou en grève de la faim, il incarne une forme radicale de résistance végétale. Son témoignage est un appel vibrant à reconnaître les arbres comme des êtres vivants à part entière. Un livre essentiel pour qui veut comprendre les luttes écologiques d'aujourd'hui.
Être un chêne – Laurent Tillon
Laurent Tillon nous entraîne dans une immersion poétique et scientifique au cœur de la forêt de Rambouillet, en suivant la vie de Quercus, un chêne sessile de 240 ans. Depuis son adolescence, l'auteur observe cet arbre majestueux, témoin silencieux de l'histoire humaine et des écosystèmes forestiers. À travers une narration mêlant science, philosophie et sensibilité naturaliste, Tillon dévoile les interactions complexes entre Quercus et les habitants de la forêt – champignons, insectes, mammifères – révélant un réseau d'alliances et de coopérations insoupçonnées. Ce récit, à la fois intime et universel, nous invite à repenser notre lien au vivant et à considérer l'arbre non plus comme un simple décor, mais comme un acteur essentiel de notre monde. Une œuvre profonde et inspirante sur la symbiose entre l'homme et la nature. « À méditer sur l'essence même de nos relations entre espèces, sur la place de l'homme dans cette histoire et celle qu'on accorde à la nature dans nos vies. Car ce qui vient de se passer me fait l'image d'une leçon de la vie à destination des hommes. Quercus cultive, probablement sans en avoir conscience, des valeurs qui font rêver certains hommes. L'une d'elles en particulier fonde l'espoir d'une société nouvelle, riche non pas de l'addition des individus pouvant la composer, mais d'un effet multiplicateur lié à l'apport de chacun : l'art du vivre-ensemble. Mais pour Quercus, comme pour ses voisins d'ailleurs, on cultive ici une forme de complicité malgré la compétition. On a besoin les uns des autres, tout le monde est interconnecté et partage l'ensemble des ressources, ressources que chacun contribue avec l'ensemble des autres espèces présentes à fabriquer. Dans cet art du vivre-ensemble, chaque individu façonne aussi son environnement et apporte à sa façon son lot de nutriments, d'informations, de molécules de défense et d'autres encore, qu'il partage avec l'ensemble de la communauté. Ici, tout se partage, tout se recycle et l'entraide dépasse largement la barrière de l'espèce. Quercus a finalement besoin de Fagus, malgré la compétition qui les lie depuis le plus jeune âge. Ils ont tous deux besoin de Leccinum, qui a aussi besoin d'eux. Dendrocopos avait besoin de Quercus pour forer sa loge, dont Myotis avait besoin. Quercus profite de ces deux animaux qui le nettoient de tous ceux qui l'agressent. Ainsi, tous ces individus de ces différentes espèces participent à un équilibre dont ils n'ont probablement pas conscience mais qui implique une vie communautaire complexe où chaque espèce a son rôle à jouer, pour elle-même et pour les autres, avec un effet multiplicateur dont on ne connaît pas encore n'a qu'à bien se tenir pour atteindre cette capacité du vivre-ensemble au sein de son espèce, équation apparemment simple puisqu'on ne parle ici en effet que d'une seule espèce. Silva, avec Quercus et tous les autres, nous montre une voie : il nous faudrait peut-être accepter la différence et vivre pleinement avec nos congénères d'une part, mais aussi être plus attentifs et respectueux des autres espèces, de la nature, de chaque représentant vivant de la Terre dont nous dépendons tant. »
Par la force des arbres – Édouard Cortès
Édouard Cortès décide de vivre au sommet d'un chêne dans une forêt du Périgord, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée. À l'aube de sa quarantaine, il laisse femme et enfants, et monte dans le chêne pour un voyage immobile. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d'enfant : s'enforester, rompre avec ses chaînes, se transformer avec le chêne, boire à la sève des rameaux.
L'homme qui plantait des arbres – Jean Giono
Texte court mais immense, ce conte poétique de Jean Giono raconte l'histoire d'un homme simple qui, seul, plante des arbres dans une vallée aride. Au fil du temps, son geste obstiné transforme le paysage et redonne vie à la région. Un hommage à la patience, à l'action désintéressée, et à la capacité de l'homme à réparer le monde. Une lecture intemporelle et apaisante, à transmettre de génération en génération.
Et le désert disparaîtra – Marie Pavlenko
Dans ce roman d'anticipation accessible dès l'adolescence, Marie Pavlenko imagine un futur sans arbres, où la nature a été détruite par l'homme. Une jeune fille découvre alors un secret qui pourrait tout changer… Un texte fort, poétique et engagé, sur la nécessité de préserver le vivant, et la force de la transmission. Un appel à éveiller les consciences, à tout âge.
L'île aux arbres disparus – Elif Shafak
Dans ce roman poignant, Elif Shafak mêle l'histoire d'amour d'un couple chypriote séparé par la guerre à la voix singulière… d'un figuier. À travers ce regard végétal, l'autrice évoque la mémoire, le déracinement, l'exil, mais aussi la capacité de la nature à témoigner de l'histoire humaine. Un roman foisonnant et sensible, où l'arbre devient gardien des douleurs et des espoirs de ceux qui l'entourent.
✨ À écouter en complément : podcast Europe & Globe d'Élodie Ritzenthaler
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